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| | Bibliographie sur la littérature orale Espagnole. | |
| - Les contes de l’ Alhambra / Washington Irving - Trd André Belamich
- Contes Espagnol / Bernard Clavel - Ed du Choucas 1992
- Légendes et contes espagnols / Vaclav Cibula - ill , Olga Ptackova - Grund -1990.
- Contes andalous / CILF / EDICEF -1985.
- Contes et légendes d’ Espagne / M. Soupey - Fernand Nathan – 1973.
- Index tipologic de la rondalla catalana / Carme Oriol et Josep M. Pujol -(Materials d’ethnologia de Catalunya - Ed. Départament de Cultura. Centre de Promocio de la Cultura Populari Tradicional Catalana- Sept 2003.
- 17 contes d’Espagne/ Carmen Bravo-Villasante. éd Castor Poche .
- Blanca flor et autres contes d’Espagne / Collectés par Aurelio M. Espinosa . éd Corti Coll Merveilleux N°20.
- Viaje en el Mundo de las leyendas alpujarrenas / Katia Fersing, ill. Perrine Boyer - Auto-ediciones La Tortuga – 2005.
- Contes populaires espagnols / Claude Couffon – Tchou éditeur – 1968.
- Les Piropos. Jeanine Fribourg In Cahiers de littérature orale N°7 - 1980*
- Social conflict in the Galician folktale. / Brian Juan O'Neill - In Cahiers de littérature orale N°14 1983 p 13.
- Cansons de la Terra. Cants populars catalans. Collections de chansons populaires de Catalogne, publiée par Franc. Pelay Briz. Barcelona 1866 -77.
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| | Les collecteurs de la littérature orale espagnoles | |
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Légendes d'EspagneLe cloche de Huesca La légende de la cloche de Huesca décrit comment Ramiro II d’Aragon a coupé les têtes de douze nobles qui refusaient de lui obéir. La première apparition de la légende date du 13ème siècle dans l’ouvrage anonyme Cantar de la campana de Huesca. La légende est une pure invention, étant donné que Ramiro II est arrivé sur le trône par une toute autre histoire et que l’image qu’il laissa était plutôt celle d’un personnage d’une grande abilité politique qui lui attira de nombreuses sympathies. L’expression de “cloche de Huesca” est passée dans le langage courant en Espagne pour désigner un évènement de grand retentissement.
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| | | Littérature orale de l'Espagne. | |
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En Espagne, en 1871 Francesco Maspons Y Labros publie le premier volume de Rondallayre : Cuentos populars catalans. Il choisit 80 contes et les réédite au plus près de ce qu'il a entendu. Un peu plus tard (1872) Antonio Machado Y Alvarez publie en compagnie de Federico de Castro un livre "Cuentos, leyendas y costumbres populares". Antonio Machado y Alvarez "déploiera une débordante activité d'investigation, de propagande... et de militantisme en faveur de la collecte et de l'étude de la littérature orale. Il combinera livres et articles avec la création de sociétés régionales et nationales destinées à cette fin, et la fondation de revues qui témoignèrent de toutes ces activités. Une de ces revues "El Folklore andaluz" fut publiée de 1882 jusqu'à Février 1883. On y retrouve 26 contes et en particulier, ceux de la mère d'Antonio Machado Y Alvarez. La revue andalouse disparue, Machado Y Alvarez dirige alors la "Biblioteca de las Tradiciones populaires Espanolas". Entre 1883 et 1886 11 volumes de cette revues paraissent. Ils contiennent 61 contes. Mais en 1886, les revues disparaissent, les sociétés régionales s'effondrent. Pendant cette période, résistent seules deux structures : Un centre Asturien représenté par Cabal et par Llano Roza de Ampudia, et un autre en Catalogne et en Baléares, avec des collections aussi importantes que celles de Alcover Sureda, Bernard Y Bros, Ferrer Ginard ou les Märchen aus Mallorca de l'Archiduc Luis Salvador d'Autriche. Pendant cette période une attention toute particulière est portée aux "romances" et aux "proverbes".
Entre 1923 et 1926, l'américain Aurélio Macedonio Espinosa, voyage en Espagne pour collecter des contes. Il publiera ses Cuentos populares espagnoles, qui sont composés de 280 textes et suivi d'une gigantesque et très sérieuses étude comparative. En 1930, Ralph S. Boggs réalise l'inventaire "Index of Spanish Folktales". Il sera l'un des premiers à s'appuyer sur le travail du finlandais Anti Aarne's. Boggs trouve en Espagne 501 types de contes dans les collections, revues et oeuvres littéraires publiées en Espagne, dont 289 n'étaient pas inclus dans l'Index Aarne's. Son invntaire a été le suivant :
- - Contes d'animaux : 66 types (dont 38 nouveaux)
- - Contes merveilleux : 117 types (dont 47 nouveaux)
- - Contes religieux : 67 types (dont 49 nouveaux)
- - Nouvelles : 50 types (dont 32 Nouveaux)
- - Contes d'ogres dupés : 28 types (dont 7 Nouveaux)
- - Plaisanteries et anecdotes : 21 types (dont 18 nouveaux)
Cette étude fut imparfaite - Car Boggs ne disposait que des études réalisées à cette époque, or, c'est environ vers 1940 que les études les plus importantes se réalisèrent. Elle apporta cependant d'importants progrès à l'étude comparée du conte oral au niveau international. En 1947, James Wesley Childers édite un Motif-index of the cuentos of Juan Timoneda, et postérieurement en 1977, son"Tales from Spanish Picaresque Novels ". John Keller Publie en 1949 "Motif-Index of Médiéval Spanish Exempla". Haim Schwarzbaum publira entre 1961 et 1963 une oeuvre intitulée "International Folklore Motifs in Petrus Alphonsi's Diciplina Clericalis", dans laquelle en plus des motifs il indique les types des contes inclus dans le recueil médiéval.
Maxime Chevalier explora la littérature espagnole du XVI° et XVII° siècle et réalisa deux catalogues importants : "Cuentecillos tradicionales en la Espana des Siglo de Oro" (Basé sur les contes de tradition littéraire) et Cuentos folkloricas espagnoles des Siglo des Oro (Basé sur les contes de la tradition orales).
Pendant la moitié du XX° siècle quelques publications très importantes sont parues "La Rondalistica" du Catalan Joan Amades est une de ceux-là. publiée en 1950, mais rassemblée bien avant (entre 1915 et 1931) les 662 textes qui la composent sont publiés tels que recueillis par les informateurs, sans ornements littéraire. Antoni Alcover éditera pour sa part une oeuvre tout aussi importante "Aplec de Rondales Mallorquines". Cette collection comprend 24 volumes (1896 - 1976).
En 1942 M.A Azkue, édite "Euskaleriaren Yakintza", un recueil de conte basque. Une grande partie du matériel recueilli est d'une très grande importance grâce aux contes, mais aussi parce que c'est la première collection basque-espagnole. Une grande collection basque est celle de José Miguel Barandiaran ( et ses nombreux collaborateurs groupé dans le laboratoire d'Ethnologie situé à Victoria) Ce n'est qu'en 1963 que paraîtront leurs travaux sous le titre de " El mundo en la mente popular Vasca". Les contes Galiciens intitulés "Contas populares da Galizia", réunis par Lois Carre Alvarellos seront publiés par fragment dans la "Révista de etnografia (Porto) d'octobre 1963 à Juillet 1967.
Pour la Castilla qui représente plus du quart du territoire espagnol, il existait avant l'index de Boggs le travail d'Aurelio M. Espinosa "Cuentos populares espagnoles" qui mettait à la disposition des chercheurs 42 contes de Castilla-La-Mancha", de la province de Madrid, et 123 de Castilla-Léon. Mais un total de 167 contes étaientt insuffisant pour représenter cet immense territoire. C'est en 1936 qu'Aurelio M. Espinosa junior, à la suite de son père, commença une vaste enquête en Castille. Il collecta alors plus de 500 contes, mais la guerre civile ne lui permit d'en publier que 72, tous de Castilla-Léon sous le titre " Cuentos populares de Castilla".
Les contes recueillis par Luiz Cortès Vazquès dans les provincs de Zamora et Salamanca subirent le même sort et quoique collecté entre 1947 et 1957, ils ne furent publiés qu'en 1979 sous le titre de "Cuentos populares Salmantinos".
Une autre collection de Castilla-Léon peut-être citée comme importante, c'est celle de Joaquin Diaz qui a été publiée dans les années 1980 avec des notes de Maxime Chevalier sous le titre de "Cuentos castellanos de tradicion oral". Un des derniers ouvrages important pour la littérature orale espagnole c'est l'ouvrage de Julio Camarena intitulé "Cuentos tradicionales recopilados en la provincia de Ciudad Real" en deux volumes. Il s'agit d'un compte-rendu d'enquête effectuée dans la région de Castilla-La Mancha. Le deuxième volume constitue une des collections espagnoles des plus riches et des plus variées sur les types de langue castillane. En fait l'étude du conte oral espagnol semble se limiter à une soixantaine de collectes (Soit à approximativement la moitié des collections française utilisée par Marie-Louise Tenèze et Paul Delarue).
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