Un monde sans merveilleux est un monde mort.
"Si durant toute sa vie l'homme devait s'en tenir au connu, rester limité au petit groupe de phénomènes qu'il sait, par éducation et atavisme, relier entre eux et constituer en un réseau de relations, ce filet purement utilitaire ne pourrait manquer de devenir un piège d'ennui, une prison sans désirs dans laquelle il serait condamné à pourrir enchaîné, entre le pain noir et l'eau croupie de la logique."
Michel Leiris,
Le Merveilleux, Didier Duvillez Éditeur, 2000