Wallonie
Vers la fin du XIX° siècle, un professeur d'athénée (enseignement secondaire) et un directeur d'enseignement primaire :
Auguste Gittée et Jules
Lemoine, recueillent une suite de contes dans les provinces de Hainaut et de Namur. En 1889,
Eugène Monsieur (1860 - 1912) professeur de l'université de Bruxelles, fonde avec quelques personnes, la "
Société du Folklore wallon". Eugène Monsieur commença un timide classement des contes avec un système personnel. La Société de Folklore wallon sombra malheureusement très vite dans la plus grande indifférence.
Une revue "
Wallonia", moissonna malgré tout de 1893 à 1914 une foule de documents folkloriques. Après 1914, les choses du passé intéressent les Wallons et en 1925, le Musée de la vie Wallone commence des enquêtes, il rencontre l'adhésion d'une grande partie de la population.
George Laport en 1932 édite les contes populaires wallons en se basant sur la classification internationale Aarne's et Thompson et donne ainsi à la Belgique wallone un réel outil d'analyse de sa littérature orale.
Elisée Legros contribue à son tour, au travers de nombreux ouvrages et articles, à analyser cette riche littérature. (F
abula 1963- Enquête du Musée de la vie Wallone 1956)
Aujourd'hui les jeunes conteurs souvent attirés par les répertoires de toutes les nations, semblent se ré-intéresser à ce répertoire.
Flandre.
Dans la fatier flamande de la Belgique, la plupart des textes recueillis, l'ont été au XIX° siècle et pendant la première décennie du XX° siècle.
Malheureusement la méthode utilisée ne correspondait pas aux exigences scientifiques. En 1845, Johann Wilhelm Wolf a publié sous le titre de "Deutschhe Märchen Und Sagen" des contes populaires flamands qui lui ont été procurés par les littérateurs et journalistes. Amaat Joos recueille lui aussi des contes auprès d'une douzaine de personnes et édite le premier volume de sa collecte en 1889 et le second en 1890. D'autres folkloristes tel que Pol de Mont et Alphonse de Cock recueillent, eux aussi, de nombreux contes populaires. Mais c'est à Victor de Meyer que nous devons une des plus importantes collecte de contes flamands. Cette collecte, publiée entre 1925 et 1933, rend compte de documents collectés bien avant ces dates. D'autres recueils méritent que l'on s'y arrête. En premier lieu le recueil de contes populaires publié par A. Lootens en 1868, celui de A.J. Witteryck en 1889 et réédité en 1946. Le troisième recueil Wonderverellingen uit Fransch-Vlaanderen, contes populaires de la Flandre Française, a été composé par G. Lamerant en 1911 et comprend le répertoire d'un seul conteur, Fideel ROussez. Aujourd'hui d'autres chercheurs, comme Arlinda Lox riches de l'expérience et des répertoires des générations passées se consacrent à l'étude de la littérature orale flamande.
LÉGENDES.
Manneken Pis
Le Manneken Pis est une petite statue de bronze à Bruxelles représentant un petit garçon nu urinant dans le bassin d’une fontaine. Il y a plusieurs légendes derrière cette statue, mais le plus célèbre est celle sur le duc Godefroy III de Louvain. En 1142, les troupes de cet enfant noble de deux ans se battaient contre les troupes des Berthouts, les seigneurs de Grimbergen, à Ransbeke. Les troupes auraient mis le bébé dans un panier qu’ils auraient accroché dans un arbre pour les encourager au combat. De là, le garçon aurait uriné sur les troupes des Berthouts, qui ont finalement perdu la bataille…