du 25 au 26 octobre 2014Formateur : Marc Aubaret
Ce premier séminaire permettra aux stagiaires de prendre connaissance des grands concepts nécessaires à la bonne compréhension des 9 séminaires de cette deuxième année de formation. Les bases acquises lors de la première année seront rapidement évoquées. Mais, c’est surtout la notion de culture qui sera abordée lors de ce séminaire. Chaque récit de la littérature orale est issu d’une communauté culturelle particulière. Une non-connaissance minimale de cette culture amène le conteur à ne s’appuyer que sur son savoir immédiat et donc à interpréter totalement le contenu premier du récit. Cette façon d’agir, qui peut s’avérer intéressante dans le cadre d’une création, risque de créer une rupture dans le processus de transmission pour lequel le récit de littérature orale était partiellement fait. C’est surtout (mais pas exclusivement) au processus de transmission que les séminaires de cette 2ème année seront consacrés.
Programme (16 heures)
Samedi (9h30 – 12h30/14H00 – 18h00)
Les préalables
Langage et parole - Les “hommes de parole” et leur place dans la communauté - Communication ou l’art de se faire entendre - La transmission formelle et informelle des normes et des savoirs dans les récits de tradition orale - La littérature orale, de l’universel à l’identitaire
Les outils
La littérature orale et l’anthropologie - La littérature orale et la linguistique - La littérature orale et l’histoire - Les problèmes de la traduction
Atelier (20h00 – 22h00)
Choix des récits à travailler tout au long de l’année. Un récit pour chaque culture abordée
Dimanche (9h30 – 12h30/14h00 – 18h00)
Le mythe comme témoin d’une pensée communautaire - Le conte facétieux pour situer la norme d’une communauté - Le conte étiologique, témoin d’une façon de classer - Histoire de la littérature orale - Les répertoires internationaux - Les grandes collectes - Quelques exercices de lecture verticale de récits provenant de cultures différentes - Quels sont les référents indispensables pour se faire entendre par “l’autre”?