Euroconte

 
lundi 20 mai 2024ACCUEIL ...» CENTRE DE DOCUMENTATION ...» Biblio ...» Bibliographie théorique Connexion
 Chercher

.
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A

A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A
A

A
A
A
A
A
A
A
A
.

.
.

 Bibliographie théorique de la littérature orale.Réduire

Aarne. A, Thompson. "The types of the Folk. Tal. a Classification and Bibliogrphy". FF Communications, n°184. Helsinki. 1961. 541p.
Version remaniée (1961) de l'index Types of the Folktales de Aarne (1910 revu en 1928). Cet ouvrage présente l'index complet de la classification des contes en types. Ceux-ci étant déterminés par la nature et l'ordre des motifs narratifs tels qu'ils peuvent être résumés. Suit une bibliographie des ouvrages qui utilisent la classification Aarne pour décrire des corpus nationaux ou régionaux. 

 Alleau.R. "Les voiles féériques de la voie". Cahiers du Sud. n°324. 1954. P 196-202.
Sur la dimension ésotérique des contes. Les contes voilent et dévoilent "l'esprit universel"et présentent des analogies avec la tradition initiatique de l'alchimie. A retenir ; les métamorphoses des contes de fées menacent l'ordre en renversant le principe d'identité ("les fils des Rois sont-ils des cygne ou bien les cygnes sont-ils des fils de Rois?) 

Alvarez Pereyre. E "Règles du contage et stratégie de la parole" Ethnologie française, t,5 1975. P 81-90
Recensement des conditions sociologiques de transmission des contes en roumanie permettant de découvrir les fonctions de la littérature orale et les relations symboliques entre nature des textes et leurs utilisations. 

Barbeau. M. "Anecdotes populaires du Canada" Journal of American Folklore, Vol 33 n° 129, 1920. P 173-297.
Transcriptions de cent récits courts communiqués par des informateurs oraux de différentes régions. Brève présentation de ces récits - sujet. Particularité, localisation, identification de l'informateur - et essais de définition de l'anecdote populaire comme genre. 

Barchillon J. "Beauty and the Beast, from Myth ti Fairy Tale", Psychoanalysis and Psychoanalytic Review, vol 46 n°4, 1959. P 19 -29
Examen de quelques contes qui traitent du thème de Psyché. Parmi ces textes : Pentamerone de Basile (1636). Riquet à la houppe de Mlle Bernard (1696) et de Perrault (1697) ainsi que les texte de Mme d'Aulnoy, de Mlle de Villeneuve et de Mme Le Prince de Beaumont. 

Barchillon J. "Uses of the Fairy Tales in the Eighteenh Century". Studies on Voltaires and the Eighteenth Century, n°24, Genève. 1963. P111 -138.
Les différents aspects qu'a pris le conte (Fairy Tales) au cours du XVIII° siècle : le conte licencieux, le conte moral et le conte philosophique, Les anti-contes" de Voltaire. Place du conte dans l'imagerie romanesque du siècle des lumières. 

Barthes R. "Analyse textuelle d'un conte d'Edgar Poe" Sémiotique narrative et textuelles, Paris, Larousse 1973. P 29-54.
Analyse de "La vérité sur le cas de M. Valdemar" d'E Poe. Découpage du texte en unités de lectures (lexies) et mise en lumière des divers codes à l'oeuvre (codes culturels, codes de la communication,  des actions et de l'Énigme). Ceux-ci agiraient comme des amorces d'intertextualité et feraient partie intégrante de la "structuration" du texte  

Basset R. "Les formules dans les contes" "Revue des traditions populaires". 17° années.t XVII  n°5. 1902. p 202 - 208.
Énumération des différentes formules finales que l'on retrouve dans les contes  populaires de pays comme la Lituanie, la Laponie, l'Estonie, la Syrie, l'Égypte, la Turquie, le Sénégal, la Haute Bretagne, le Poitou, etc.
Bédier J. Les fabliaux : étude de littérature populaire et d'histoire littéraire du Moyen Age, Paris Champion. 5° éd. 1925. (éd. originale 1893).
Le fabliau défini comme "conte à rire en vers". Point sur les recherches en littérature populaire, rejet des théories qui supposent une origine commune à tous les contes et examen, après classification, des fabliaux retenus. Discussion de diverses questions - la notion de genre, de littérature populaire, les problèmes de manuscrits - servant d'amorce à des analyses à la fois philosophiques, thématiques et culturelles des textes découpés en "motifs".

Belaval Y. "Le conte philosophique", The Age of the  Enlightment, London. Edinbourg. 1967. P 308-317.
Le conte philosophique comme aboutissement de l'art de la conversation au XVIII° siècle : son caractère polémique et son recours à des personnages de type marionnette. Hypothèse : la philosophie ne serait-elle pas elle-même un conte?

Ben-Amos D. "Catégories analytiques et genres populaire", Poétiques, n°19. 1974. P 265 - 293.
Sur l'impotence de la taxonomie des genres populaires en folklore. Critique de quatre approches analytiques - thématique, structurale, archétypale, fonctionnelle - qui établissent chacune une taxonomie selon des modalités spécifiques. Présentation d'une nouvelle approche considérant les genres populaires comme système articulé à trois niveaux : prosodie, thèmes et comportement. La taxonomie des genres constituerait une "grammaire" du folklore.

Ben-Amos D. "Toward a Definition of Folklore in Context". in Journal of American Folklore. Vol 84, 1971.
Rappel de diverses acceptions du mot "folklorique" et proposition d'un nouveau mode de définition. L'auteur croit, comme Dundes, que les phénomènes folkloriques se distinguent des autres phénomènes culturels par leur matière, leur forme et leur contexte de performance. Le folklore serait toutefois un ensemble de "communications artistiques" ayant lieu à l'intérieur d'un "groupe restreint".

Bettelheim, B. Psychanalyse des contes de fées. Paris Laffont. 1976.
Sur la fonction thérapeutique du conte. Analyse de plusieurs contes très connus et tentative de voir en quoi ils exorcisent les angoissent enfantines. L'"horreur" de certains contes serait profondément rassurante parce que révélant un monde porteur lui aussi d'angoisses et de tendances obscures. La lecture de contes de fées non amputés ni embellis par la censure adulte, nourrirait le monde imaginaire de l'enfant et offrirait des solutions à ses problèmes.

Boas, F. The Development of Folk-Tales and Myths" Race, Langage and Culture, New-York, 1940.
A partir de récits de différentes tribus de l'Amérique du Nord, réflexion sur la formation des contes qui seraient des agrégats de péripéties plutôt que des trames structurées. Comparaison entre le corpus hétérogène des légendes américaines et le corpus européen plus homogène. Cette comparaison jetterait des doutes sur l'origine cosmologique des mythes.

Boivin. A. Le conte littéraire québécois au XIX° siècle: essai de bibliographie critique et analytique. Montréal. Fides. 1975.
Premier inventaire des contes québécois - au sens large des récits courts - publiés au XIX° siècle. Résumés de la plupart des contes et liste des recueils.

Bozoky. E "Roman arthurien et conte populaire : les règles de conduite et le héros élu". Cahiers de Civilisation Médiévale, n°20, 1978.
Ressemblances entre le conte populaire et le roman arthurien dont le héros serait soumis aux règles de conduites définies par Mélétinsky : fonctions injonction/ acceptation: fonctions interrogation/réponse; défis à relever; choix; prohibition/transgression.

Bremond. C. "Le message narratif" In Communication, n°4. 1964
Brève présentation de la méthode de classification proposée par V. Propp dans "Morphologie du conte russe". Critique orientée dans le sens d'une généralisation de cette méthode afin de l'appliquer à toute espèce de message narratif.
Cet article est repris dans "Logique du récit", Paris, Seuil, 1973

Bremond. C. "Postérité américaine de Propp" In Communication, n°11. 1968. P 148-164.
Examen critique des position méthodologiques de A. Dundes (notamment dans thé Morphology of Nort American Indian Folktales" en rapport avec les travaux de V. Propp et K.C Pike. Discussion de la notion de motifème.

Bremond.C. "Morphology of the French Folktale" In Semiotica, N°2, 1970 - p. 247 -276.
Tentative d'application au conte français de la méthode d'analyse et de classification des contes russes de Propp et modification de celle-ci dans le sens d'une classification générale de toutes les formes narratives. Plusieurs diagrammes.

Bremond. C.    "Observations sur la "Grammaire du Décameron" In Poétique N°6, 1971.
Après un rappel des thèses de T. Todorov, l'auteur reprend l'examen des points suivants : les catégories du nom propre, du verbe et de l'adjectif, les modes verbaux, les séquences du récit et leurs différentes relations (causale, temporelle et spatiale- cette dernière étant écartée par Todorov).

Bremond. C. Les bons récompensés et les méchants punis/ Morphologie du conte merveilleux français" Sémantique narrative et textuelle, Paris, Larousse. 1973 p96 - 121.
Établissement d'un modèle formel permettant l'étude et la classification des épisodes du conte merveilleux français - ici vu comme conte "moral". Constitution d'une première matrice (Dégradation - Amélioration;  Mérite - Récompense; Démérite - Châtiment) et analyse illustrée d'exemples des diverses combinatoires engendrées par cette matrice. Remarques sur les formes négatives de ces modèles, lesquelles seraient susceptibles de générer des conte "tragiques".

Bremond. C. "Postérité soviétique de Propp", In Cahiers de Littérature Orale, n°2. 1977. P 25 - 59.
Examen des travaux des continuateurs de Propp en Russie tels que présentés par P. Mranda (Soviet Structural Folkloristics, The Hague-Paris, Mouton 1974) leur tentative de distinguer conte/mythe et de concilier les méthodes de Lévi-Strauss et de Propp. Refonte des éléments du conte en vue d'une typologie d'essence paradigmatique (l'article se poursuit dans le numéro suivant)..


Bremond. C. "Le meccano du conte", Magazine littéraire. Contes et mémoire du peuple, N°150, 1979 p. 13 -16.
Le conte présenté comme un jeu de meccano pour enfant : les mêmes pièces servent à fabriquer des récits différents. Au-delà de leur simple organisation, y contribuent la qualité du moment et du conteur 

Bromberger CH. "A propos de quelques travaux récents sur le conte populaire" L'Homme, 1979, n°XIX. p. 53-68.
Analyse d'ouvrages récents : A. Boulvin, "Conte populaires persans du Khorassan I". A Boulvin et E. CHocourzadeh. "Contes populaires persans du Khorassan II; G. Calame-Griaule, éd. "Permanence et métamorphose du conte populaire"; B. Bettelheim. "Psychanalyse des contes de fées"; D. Fabre et J. Lacroix. "La tradition orale du conte occitan. Les Pyrénées Audoises I. Et point de démarche théoriques qui les  sous-tendent. Si ces ouvrages ne font pas avancer la réflexion sur l'approche sémantico-narrative, ils contribuent par contre à une meilleure connaissance du contexte de transmission, des fonctions et significations du texte et abordent les problèmes de collecte, d'universalité et de spécificité des contenus.

Brunetière. F. "Les fabliaux du moyen-âge et l'origine des contes", In La revue des deux mondes, 3° période, t19, Paris, 1893, p 189 - 213.
Critique de "Les Fabliaux de J. Bédier. Refus de reconnaître une valeur littéraire aux fabliaux. Discussion des analyses faites sur les théories indienne, aryenne et anthropologique en vogue au XIX° siècle et portant sur l'origine des contes.

Butor. M. "La balance des fées", Cahiers du sud" n° 324, 1954. P 183 - 195. Repris dans Répertoire, Paris, éd. de Minuit, 1960. P 61- 73.
Le conte de fées, son langage, sa structure, son symbolisme, à partir principalement des contes de Perrault, de Mme d'Aulnoy et de Comtesse de Ségur. Nécessité de la féérie, à la fois critique de la réalité et révélatrice des inégalités de celle-ci.

Calame-Griaule. G. "Ethnologie et langage / La parole chez les Dogon. Paris. Gallimard. 1965. 589p. (CMLO).
Examen détaillé des modalités, fonctions et conditions de la parole chez les Dogon. Règles et interdits qui accompagnent les récitations orales. Importance de la relation parole/musique soulignée par l'étude des "voix" chez les griots. Pour un informateur Dogon le conte serait "comme la marche du monde dont personne ne connaît la limite". 


Calame-Griaule. G. éd. Permanence et métamorphoses du conte populaire. Paris Publications orientalistes de France, 1975, 228p.
Présentation par un spécialiste de la région où ils ont été recueillis, de dix sept contes de provenances diverses. Commentaires sur l'universalité des thèmes qui assure la permanence du conte populaire et sur les différences de traitement liées au milieu.

Calame-Griaule G. "La recherche du sens en littérature orale" In "Terrain" N°14 1990 . (Lire l'article)

Cambon. F. "La fileuse. Remarques psychanalytiques sur le motif de la "fileuse" et du "filage" dans quelques poèmes et contes allemands" Littérature, n°23. 1976. P. 56 - 74.
Sur le personnage de la fileuse, sa symbolique et la relation "travail/sexualité". Le filage, propre à susciter une activité fantasmatique, prendrait une signification sexuelle - virginité et interdit d'enfantement - dès qu'il est motif mythologique ou littéraire. Brève analyse de Die Spinnerin et de Rumpelstilzchen.

Carpentier. P. "Coup d'Oeil sur les écoles de pensée en folklore québécois", in "Mélanges en l'honneur de Luc Lacoursière, Folklore français d'Amérique, Leméac. 1978. P 153 - 164.
Bref historique des recherches québécoises sur le folklore : école "nationaliste" (Victore Barbeau et Édouard Zotique-Massicote), école "traditionaliste" (Luc Lacoussière et le Célat), école "expérimentaliste" (Carmen Roy et le centre canadien d'études sur la culture traditionnelle).

Carrouges. M. "L'initiation féérique" in "Cahiers du Sud" n°324, 1954. P 163 - 176.
La dimension initiatique des contes de fées. Leur érotisme masqué qui introduit l'enfant à la "société de mystère" qu'est le monde des adultes et leur analogie avec la mythologie alchimique.

Castex, P-G. "Le conte fantastique en France". Paris. José Corti, 1951. 466p.
Sur l'évolution du conte fantastique en France à partir de Cazotte. L'influence des "illuministes" et de Hoffmann. Les grands maîtres du genre. Études, sur Nodier, Balzac, Mérimée, Nerval, Gautier, Lautréamont, Villiers de l'Isle-Adam et Maupassant.

Colby. B.N. "Cultural Patterns in Narrative", In Science, n°151, 1965. p 793-798.
Relvé à l'aide de l'ordinateur, de certaines récurrences sémantiques dans des contes japonais et eskimaux. Une comparaison des deux tableaux obtenus permet de dégager des "modèles culturels" différents. Le rôle que jouent ces modèles et/ou ces balises au moment de la création de tout texte narratif.

Courtès. J. "De la description à la spécification du conte populaire" in Ethnologie française, vol. II n° 1-2, 1972. P 9 -42.
Construction d'un modèle théorique du conte populaire, à deux niveaux, syntaxique et sémiotique. Utilisation des concepts - modifiés - de carré sémiotique et de structure actantielle et affirmation du caractère déterminant de l'organisation syntaxique du conte. Étude de variantes (11) de Cendrillon et introduction de la notion de type comme système axiologique transmettant des valeurs.

Courtès. J. "Une lecture sémiotique de Cendrillon" In Introduction à la sémiotique narrative et discursive", Paris, Hachette, 1976, p109 - 138.
Étude comparative d'une ensemble de variantes de "Cendrillon" visant à dégager une organisation narrative et discursive sous-jacente. La structure syntaxique du texte serait le passage (grâce à une série de "faire transformateurs") d'une situation initiale de disjonction entre Cendrillon et le Prince vers une conjonction finale, le mariage.

Courtès. J. "La séquence du mariage dans les contes populaires français" In Ethnologie française, vol VII, n°2. 1977. P. 155 - 166.
Cette étude, fondée sur différentes recherches discursives (Propp, Pop, Greimas), précise l'organisation interne de la séquence du mariage dans les contes populaires français. L'auteur la considère comme acte de communication, performance et compétence. Corpus utilisé : 66 contes-types du "Contes populaire français".

Daemmrich. H.S."The Infernal Fairy Tale : Inversion of Archetypal Motifs in Modern European Literature" in Mosaic, vol. V.  n°3, 1972.
Exemple littéraire (Th. Mann, Maeterlinck, Hoffmann, Kafka) de trois motifs archétypaux inversés : Rites du printemps. Quête de la vie. Renaissance spirituelle. L'inversion des motifs donnerait aux textes l'allure de contes de fées infernaux.

Debray Genette. R "Les figures du récit dans" Un coeur simple" In Poétique, n°3, 1970. P 348 - 364.
Rapport entre syntaxe et rhétorique du récit. De l'utilisation de certaines figures (métonymie, anaphore, synecdoque, anadipose, asyndète, etc.) comme amorces dans le conte de Flaubert et de leurs fonctions dans l'économie narrative et l'organisation spatiale du texte.

Debray Genette. R "Du mode narratif dans "Les trois contes" In Littérature, N°2, Mai 1971. p. 39-62.
Le titre comme mode de présentation ou de "re-présentation" du texte. Les diverses techniques narratives employées par Flaubert : focalisation interne/externe, marques du narrateur, intégration de la description, à la trame narrative, rôle du discours indirect libre et de certaines figures. Reprise de l'affirmation de J. Prévost à savoir que "le conte est borgne", i.e. émanant d'une unique foyer qui se voudrait l'oeil de Dieu.

Debray Genette. R "La légende de saint Julien l'Hospitalier" : forme simple et forme savante" in Ch. Carlut, Essais sur Flaubert, Nizet, 1979. P. 233 - 251.
Examen des traits structuraux du texte de Flaubert à partir des éléments de définition de la légende fournis par Jolles et Auerbach. La légende de saint Julien serait un bon exemple de "forme simple actualisée en forme savante".

De Felice A. "Essais de quelques techniques de l'art verbal traditionnel". In "Arts et traditions populaires" vol.6 n°1-2 1958. p.41-50.
Article tiré d'une thèse de doctorat portant sur les techniques de l'art verbal traditionnel. La première technique consisterait en un "mode de développement au moyen de motifs, de thèmes ou de formules toutes prêtes"; la seconde supposerait l'emploi de "structures énumératives". Table des matières de la thèse.

De Felice A. "Étude comparative d'un motif stylistique international intervenant dans des contes populaires de types différents" in "International Kongress des Volkserzählungsforscher in Kiel und Kopenhagen, Gruyter & Co. Berlin, 1961. p. 85-97.
Études de différents dialogues énumératifs en rapport avec leur fonction dans le conte populaire. Tableaux comparatifs.

 De Lajarte. Ph. "Du conte facétieux considéré comme genre : esquisse d'une analyse structurale" in "Ethnologie française" vol. IV, n°4, 1974. p 319 -332.
La structure profonde du conte facétieux par-delà la diversité superficielle de récits d'origine orale tirés du "Grand Parangon des nouvelles nouvelles" (Nicolas de Troyes). Grille de lecture qui s'appuie sur la notion d'idéologème (J. Kristéva), les trois niveaux de récit (G. Genette) et le concept d'échange (K. Marx).

Delarue. P. " Les caractères propres du conte populaire français" in "Le mois d'ethnographie française", 1951, n°5 p. 43-47.
Étude du conte français par rapport aux contes allemand, celtique et scandinave. le merveilleux français serait  plus réaliste; il tendrait à la dramatisation (à l'appui, une analyse de la Ballade de Jean Renaud) et resterait proche du quotidien. Définition implicite du concept de merveilleux.

Demers. J.  "L'art du conte écrit ou le lecteur complice" In Études françaises, vol IX. N°1, 1972. P. 3-13.
Études des procédés qui créent une complicité conteur/lecteur dans les "Cent nouvelles". Ces procédés rempliraient trois fonctions : établissement, fermeture et maintien d'un cercle conteur/auditeur, comme dans le conte oral : création d'une connivence par la participation à un monde commun de connaissance; mise en place d'un "showing".

Demers. J et Gauvin. L. "Le conte écrit, une forme savante". in "Études françaises" Vol. XII. n°1-2, 1976, p. 3-24.
A partir de Jolles, tentative de définition du conte écrit (littéraire). Autour de cinq versions d'un même récit, (Le diable beau danseur) distinction entre conte oral et conte écrit, analyse du statut ambigu du conte transcrit/écrit et proposition d'une problématique du conte écrit qui exigerait une "sur-écriture".

De Vries. J. "Les contes populaires" In Diogène, n°22, 1958. P. 3-19.
Examen critique des définitions du conte telles que proposées par Jauss, Lüthi et Grimm. Discussion de la méthode historico-géographique finlandaise. Problème de l'origine. Définition du conte en relation avec le mythe.

Di Scanno. T. "Le conte de fées à l'époque classique". Naples, Liguori éditore s.r.l. 1973. 22P
Sur Perrault et les conteurs du XVII° siècle. Analyse littéraire des contes de Perrault : situation de l'oeuvre dans son cadre social et remarques sur le style, réalisme dans la description, la logique du récit et la fonction pédagogique du conte. Étude par comparaison avec Perrault, des caractéristiques d'autres conteurs.

Dorson. R.M.  "The Eclipse of Solar Mythology" In "Journal of American Folklore" n°68. 1955. P. 393 - 416.
Sur la longue polémique qui opposa, à la fin du XIX° siècle, Max Müller, Andrew Lang et certains de leurs disciples. Exposé des théories indianistes (Müller) et ethnologique (Lang) sur l'origine des mythes et des contes. Les effets bénéfiques de cette polémique - raffinement des méthodes, explicitation des bases épistémologiques, création d'un intérêt populaire, etc. - sur les deux théories en cause.

Dorson. R.M. "Current Folklore Theories" In "Current Anthropology", vol.IV, n°1, Chicago. 1963. P 93 -112.
État présent des recherches sur le folklore. Histoire des théories comparatiste (méthode historico-géographique à la recherche de l'Urform), nationalistes et/ou politiques (Russie, Allemagne nazie, Hongrie, Japon, États-Unis) anthropologique (Franz Boas, Ruth Benedict, William Bascom, Meleville Jacobs) psychanalytique (Freud, Fromm, Géza Roheim, Carl G. Jung), et structuraliste (dans la lignée de Propp). Chacune de ces théories est présentée à la fois dans ses objectifs, ses réalisations et ses limites. Suit une importante bibliographie.

Dorson. R.M. "Folklore : selected Essays", Bloomington/london, Indiana University Press. 1972. 312p.
Recueil d'articles de R.M Dorson dont la plupart abordent le conte : dimension esthétique de narrations folkloriques anglaises et américaines, rapprochement entre les légendes et les contes "d'exagération", rôle culturel des adaptateurs de contes oraux (Skinner), utilité des traditions orales pour l'étude de l'histoire, etc.

Dorson. R.M. "The African Connection" in African Folklore in the new World, University of Texas Press. 1977.
Polémique avec A. Dundes ("African an Afro-Américan Tales" publié dans le même ouvrage que l'article de Dorson) au sujet de l'origine africaine des contes noirs des États-Unis (voir Dorson, R.M. American Negro Folktales, Fawcett Publication. Greenwich Conn. 1956). Selon quels critères peut-on, si on le peut, identifier la spécificité culturelle d'un conte?

Dubanton. M. "L'ovale du portrait. La fonction de l'écriture chez Edgar Poe" - in "Poétique" n°37, 1979.
"Le portrait ovale" comme récit exemplaire d'une transgression, inscrit dans une structure à la fois double (les deux parties enchâssées, la série d'antithèses et de couples, les deux lectures possibles du texte, etc), et cyclique (ex,: le mythe de l'éternel retour). L'écriture serait chez Poe une démarche consciente visant à "amener à l'existence l'informulé".

Dubuis, R. "La genèse de la nouvelle en France au Moyen Age" CAIEF, n°18, 1966. P9 -19. 
Examen des origines de la nouvelle française :  l'étymologie du mot, les modèles italiens, ses premières manifestations (Les Cent Nouvelles Nouvelles). Analyse des différents genres - Exemplum, fabliau, lai, conte - qui ont pu en préparer la venue.

Dundes. A. "From Etic to Emic units in the Structural Study of Folktales". Journal of American Folklore, n°75, 1962. p. 95 - 105.
Sur la "plus petite unité" dans le conte à partir des travaux de K. Pike. Les motifs d'Aarne Thompson seraient de type "étique" - relevant d'un découpage extérieur à l'objet - alors que les fonctions de Propp représenteraient une segmentation de type "épique" - structure profonde et invariante des contes. Les fonctions de Propp pourraient, par extension, être dénommées "motifèmes" (les variantes étant des allomotifs). Propp aurait ainsi fourni une grammaire générative" de certains contes de l'index Aarne et Thompson.

Dundes. A. "The Morphology of Nort American Indian Folktales, FFC, n°195. Helsinki, 1964. 134p.
État présent des recherches morphologiques et structuralistes sur le conte et exposé de nouvelles hypothèses théoriques (la notion de motifème), à partir de l'analyse d'un corpus de contes merveilleux amérindiens.

Dundes. A. "Texture, Text and context" In "Soutern Folklore Quaterly" n°28, 1964 p. 251 - 265.
Sur la nécessité de construire une définition du folklore à partir  non plus des éléments extérieurs à l'objet d'étude (relation oral/écrit, mode de transmission) mais de ses caractéristiques internes. Définition formelle qui devrait tenir compte des trois niveaux inter reliés d'articulation de l'objet : la "texture" (surface linguistique du texte), le texte (contenu tel qu'il peut être réduit ou traduit), le contexte (tout ce qui entoure l'objet et lui donne sens).

Dundes. A."The Making an Breaking of Friendship as a Structural Frame in African Folk Tales" In "Structural Analisys of Oral Tradition, Philadelphia, University on Pennsylvania Press, 1971. p. 171-185.
Analyse d'une structure - cadre apparemment caractéristique des contes africains : l'amitié qui se noue puis se dénoue à la suite de trahison. Démonstration de l'intérêt à utiliser l'approche structurale comparative pour mieux comprendre la signification des séquences narratives selon la culture qui les porte. Brève bibliographie.

Dundes. A. "Slurs International : Folk Comparison of Ethnicity and National Character" In Southern Folklore Quaterly, N°39. 1975. P 15 - 38.
Études des "bons mots" portant sur des traits nationaux. Les stéréotypes de ces "bons mots" seraient stables quel que soit le groupe ou la nation qui les émet.

Erny. P. "Panorama des recherches sur les contes populaires" In Revues des Sciences sociales de la France de l'Est, n°8, 1979. P 229 - 233.
Les raisons qui amènent plusieurs disciplines - histoire, ethnologie, folklore, "sciences de la littérature" psychologie, pédagogie - à s'intéresser au conte. Les apports de l'approche formelle et des recherches visant à  découvrir la signification profonde du conte ainsi que son rôle auprès des enfants.

Fabre D. et Lacroix,  J. "La Tradition orale du conte occitan. Les Pyrénées audoises, Paris P.U.F, vol 1. 1974. 465p.(CMLO)
Présentation d'un corpus de contes - merveilleux, facétieux, d'animaux, etc. - Recueillis dans les Pyrénées audoises et correspondant à 74 types AT. Repérage des fonctions didactique, éthique et ludique : examen et tentative  de typologie des "institutions de transfert" : veillée, cérémonie, fêtes, etc. selon qu'elles réunissent des enfants, des hommes, et/ou des femmes. Traduction française des textes donné en occitan.

Félix-Faure-Goyau, L. "La vie et la mort des fées, essai d'histoire littéraire", Paris, Perrin et Cie, 1910. 430p.
Essai d'histoire littéraire retraçant les manifestation, des fées dans la littérature depuis le Moyen Age (Cycle breton, épopée carolingienne, poèmes de Marie de France, jeu d'Adam de la Halle, Dolopathos) jusqu'au XIX° siècle (les frères Grimm, Wagner, Shelley, Keats, Tennyson, Nodier, Quinet, George Sand et Andersen) en  passant par les féeries des XVI° et XVII° (Shakespeare, l'Arioste, Perrault, etc.). Analyse descriptives et comparatives des comportements des personnages féériques.

Ferry. M.P. "Pourquoi conter" In Cahiers de Littérature Orale n1. 1976 p. 95 - 113.
Analyse des interdits et des formules de narration rituelles  dans trois sociétés tenda. - Valeur performative et fonctions du conte dans le contexte culturel.

Francoeur. M er t L. "Deux contes nord américains considérés comme actes de langage narratifs. In "Études littéraires", vol. 8. N°1, 1975. P 57 - 80.
Dans la lignée de la philosophie du langage de Austin et Searle, analyse de deux contes du point de vue de la situation de communication narrative qu'ils expriment à travers des signaux déchiffrables par le narrataire. Suit la déduction d'un certain nombre de règles qui permettent de conclure que ces deux contes sont des actes de langage (speech acts) narratifs.

Freud. S. "Le thème des trois coffrets". Essais de psychanalyse appliquée. Paris, Gallimard 1993. Coll "Idées". P. 87 - 103.
Sur la signification psychanalytique, dans quelques récits. "Le roi Lear", "Cendrillon", "Le jugement de Pâris", du motif des trois coffrets tel que présent dans "le marchand de Venise". Un homme doit choisir entre trois femmes. Le choix constant de la troisième renverrait à l'image allégorique de la Terre-Mère qui prend finalement l'homme dans ses bras silencieux. Cf, également le chapitre intitulé "L'inquiétante étrangeté", une analyse d'un conte d'Hoffman. "L'homme au sable".

Fromm. E. "Le petit chaperon rouge" Le Langage oublié; introduction à la compréhension des rêves, des contes et des mythes, Paris, Payot, 1980. p 188 - 193.
Brève analyse symbolique du Petit Chaperon rouge. Interprétation sexuelle du chaperon rouge, du loup, de la décoration, de la punition du loup : le conflit des deux sexes serait ainsi symboliquement représenté.

Gallais. P. "Formules de conteur et interventions d'auteur dans les manuscrits de la Continuation de Gauvain" In Romania, LXXXV, 1964, p 181 - 229.
A partir de manuscrits  de la  Continuation-Gauvain, examen des formules de conteurs et de la manière qu'ont les différents auteurs de faire des rappels, des annonces et des transitions. La façon dont ils mentionnent leurs sources et leur fidélité à l'histoire, leur refus de faire descriptions et les différents degrés de délayage, d'intervention, d'ajouts et retranchements.

Giard, A. "Le conte d'auteur", Cahiers de littérature orale, n°8, 1980. P13 - 49.
Sur la littérarisation ou adaptation littéraire d'un conte oral et ses conséquences : suppression des fonctions phatiques, expressive, conative, et du rôle de cohésion que joue la récitation au niveau du groupe. Des procédés utilisés par les écrivains pour pallier ces monômes. Métamorphoses linguistiques et transformations structurales inhérentes au phénomène. Comparaison des fonctions symbolique et didactique dans le conte oral et dans le conte d'auteur. Interdépendance des deux types de littérature.

Gordon. P. "Mélusine", In "Cahiers du Sud" n°324, 1954. P. 224 - 236.
Un thème de conte, la fée Mélusine : ses origines, ce qu'elle représente, où on la retrouve. Regards sur ses fonctions d'ogresse et d'initiatrice.

Goyaud, M "La Transgression des bienséances dans la littérature orale". In "Critique, n°394. 1980. P.325 - 332.
Examen des différents types de transgression : détournement des tabous sexuels, appel à la scatologie, jeux sur le sens (contradictions, quiproquos, exagérations). Corpus : "Contes Wolofs du Baol" (J. Coprans et P Couty, UGE. 1O/18, 1976. 192P) et "La princesse Karahman : Contes d'Anatolie" (C. Paris; SELAF, 1974. 302p)

Greimas, A.J. "Le conte populaire russe (analyse fonctionnelle)" In "International Journal of Slavic an Linguistics N°9, 1965. p. 152 - 175.
Sur l'effort de formalisation de Propp et sa définition - jugée insatisfaisante - du conte populaire russe caractérisé par la présence de 31 fonctions et leur ordre de succession obligatoire. Dans le prolongement de ces travaux, présentation de deux démarches - la réduction par couplage du nombre des fonctions proposées par Propp et leur structuration paradigmatique en unités plus larges - qui débouchent sur une double analyse (sémique et sémantique) et permettent de découvrir les corrélations du récit populaire avec la réalité individuelle et sociale. Cet article, modifié, se retrouve sous le titre : "A la recherche des modèles de transformation" dans "Sémantique structurale, Larousse "Langage et langage" 1966. P 192 - 221.

Greimas, A.J. "La quête de la peur/ réflexions sur un groupe de contes populaires" In. "Du sens / Essais sémiologiques, Paris, Seuil, 1970. P 231- 247.
Analyse d'un corpus de trente-trois variantes du Héros sans peur, conte populaire lithuanien dont la quête serait mythique alors que celle du conte merveilleux défini par Propp ne viserait que le rétablissement de l'ordre social. D'où une certaine mésadaptation  des structures narratives conventionnelles au plan du héros (asocial, il est son propre destinateur et, l'objet de son désir étant la peur, sa victoire ne peut constituer qu'une défaite), du lien de performance (plutôt qu'un simple "ailleurs", les mondes aux frontières relatives des vivants, des morts et des morts-vivants), du déroulement du récit, l'absence de contrat rendant non nécessaire le retour du héros. Le héros sans Peur serait "le récit de l'instauration de l'ordre sacré à la fois divin et humain".

Greimas, A.J. "La structure des actants du récit / Essais d'approche générative" In Du Sens - Paris - Seuil, 1970 p 249 - 270.
A partir d'une séquence intercalée entre la situation initiale et le début de la quête dans onze variantes du Héros sans peur, conte lithuanien, hypothèse que le jeu narratif se fasse à trois niveaux : les actants (unités du récits), les acteurs (unités du discours) et les rôles (unités actantielles élémentaires qualifiées dans le discours). Établissement d'un modèle génératif susceptible de révéler par ses lacunes les incompatibilités culturelles des récits folkloriques.

Gueunier, N. "Pour une définition du conte" In Roman et Lumières au XVIII° siècle, Paris, Éd., Sociales, 1970. P 422 - 436.
A partir des dictionnaires des XVII° et XVIII° siècle, (Richelet, Furetière, de l'Académie française, de Trévoux, Sabatier de Castres, Féraud), de l'Encyclopédie ainsi que d'ouvrages théoriques et de périodiques du temps, dépouillement systématique des définitions de la fable, du conte de la nouvelle et du roman. Examen comparatif des notions relevées.

Guillerm, J.C. "Le conte : la littérature et l'ombre du peuple" Contes faits et défaits, Faculté des Lettres. Université de Picardie, Amiens, février 1979. P 12 -24.
Niant (et nié par) la littérature dont il relève pourtant, le conte aurait été pris comme prétexte au ressourcement du peuple pour constituer en réalité un instrument de pouvoir. Son passage à l'écrit, grâce à Perrault, aux frères Grimm et à Andersen, jouerait sur l'ambiguïté d'un populaire neutralisé. Il évacuerait la parole inquiétante de l'archaïque conteuse du foyer au profit du savoir, de la technique et de la morale dominante.


Hanouille,  M.J. "Quelques manifestations du discours dans "Trois contes". In Poétique N°9. 1972. P. 41 - 49.
Recherche du discours flaubertien dans les "Trois conte", ou d'une conscience narrative définie comme prise en charge de l'histoire par le discours. Examen du pouvoir du narrateur sur le destin de l'histoire, de l'arbitraire dans l'enchainement évènementiel, de la fonction du discours dans la description des objets et dans la caractérisation des personnages et des lieux 

Hart, W.M. "The Fabliau and Popular Literature" PMLA, vol. XXIII, N°3. 1908 p 329 - 375.
Analyse comparative des caractéristiques du fable au par rapport à celles de la ballade, de la nouvelle, du märchen (conte de nourrice) et du schwank (conte comique narré par des hommes) à partir du "Chevalier qui fit sa femme  confesse" et du "Povre Clerc".

Hendricks. W.O. "Linguistic Models and the study of narration" In Essays on Semiolinguistics and Verbal Art. The Hague-Paris, Mouton, 1973. P. 127 - 151.
A la lumière de la grammaire générative de Chomsky, critique de la "Grammaire du Décaméron (Todorov). La faille principale en serait le refus de référence à un modèle de grammaire spécifique, d'où incohérences et imprécision. L'analyse de permettrait pas de déduire les structures  de surface ni de décrire les contes dans leur individualité. Examen de l'utilisation des termes "plan syntaxique" et "plan sémantique" : le plan sémantique ne serait pas rejoint par cette grammaire qui ne connait que le nom. Le verbe et le prédicat.

Hendricks. W.O. "The Structural Study of Narration : Sample analyse" In Essays on Semiolinguistics an Verbal Art, The Hague-Paris, Mouton, 1973. p. 152 - 174.
Démonstration des limites des approches de Bremond et de Propp par l'analyse de deux textes en sciences-fiction (Ray Bradbury et Ambrose Bierce). Leur dépassement grâce au carré sémantique de Greimas et aux notions de culture /nature de Lévy-Strauss qui permettent l'introduction d'un autre niveau de structure profonde - mythique ou anthropologique - lequel génère la double structure narrative du texte (structure profonde : syntaxique; de surface : le discours).

Herlan, J.. "Le fantastique au chantier" In Revue d'ethnologie du Québec, n°6. 1977. P. 25 - 36.
Analyse des éléments de la situation de narration, communs à  des contes de chantiers québécois (ceux de Beaugrand et Fréchette" : l'alcool, le rituel de narration et les êtres démoniaques. Ces éléments transformeraient le moment du conte en cérémonie liturgique.

Huet. G. "Les contes populaires" Paris, Flammarion, 1823, 189p
L'internationalité des contes populaires : influences, origines, migrations. Examen des théories "indo-européenne", "indianiste" et anthropologiques/ethnographiques. Études comparatives de thèmes et de contes dans différentes traditions. Les conteurs populaires. Influence des contes sur la littérature de l'antiquité, de l'empire romain, du Moyen Age, de la renaissance et de l'époque contemporaine. Présentation de quelques recueils : les Sept Sages, le Décameron, etc.

Issacharoff, M. "Trois contes " et le problème de la non - linéarité". in "Littérature" n°15. 1974. p. 27-40 
Examen des facteurs communs au "Trois contes" de Flaubert en  fonction des unités symboliques considérées dans leur dynamique intertextuelle. Interrelations parole/regard/feu/espace. Les réseaux ainsi créés transformeraient la lecture linéaire et seraient à la base de l'unicité du recueil.

Jakobson, R. "On Russian Fairy Tales" in Russian Fairy Tales, New York, Pantheon Books. 1945. P 621 - 656.
Historique du folklore oral russe et de son héritage littéraire (notamment chez Pouchkine) Problème d'enregistrement, de collecte et de classification rencontré par le folkloriste Afanas'ev, à cause des différences entre la littérature orale et la littérature écrite. Description de certains traits caractéristiques des contes russes et réflexions sur la fonction d'utopie sociale liée au conte.

Jean, G. "Le pouvoir des contes" Tournai Casterman" 1981. 279p.
Études des caractères distinctifs du conte et synthèse des travaux sur le sujet en vue d'une utilisation pédagogique possible. Le pouvoir des contes se trouverait dans l'universalité et la polyvalence de ces "formes simples", génératrices de nombreuses métamorphoses et susceptibles de s'adapter à tous les auditoires.

Jodogne, O. "Considérations sur le fabliau" In Mélanges offerts à René Crozer, Poitiers 1966. P1043 - 1055.
Réexamen du fabliau à partir des études de Nykrog et de Bédier. Essai de classification des fabliaux à partir de leur "motif central" et relevé de certaines constantes. Affirmation de deux visées du fabliaux : faire rire et/ou tirer une leçon pratique.

Joisten, Ch. Un cas de migration de contes populaires : du Languedoc au Dauphiné". In Arts  traditions populaires, n°17, Paris, 1969. P. 279 - 288.
Des modes connus de propagation des contes : imprimés, déplacements de certains groupes sociaux, évènements familiaux, etc. Présentation de trois contes recueillis auprès d'une conteuse du Dauphiné qui les tenait de sa mère originaire du Tarn : "La petite chatte  blanche", "Moitié-Poulet", "Le loup et le renard".

Jolles, A. "Formes simples", Paris, Seuil. Coll "poétique". 1972. 217p.
La légende, le geste, la devinette, la locution, le cas, le mémorable, le conte, le trait d'esprit, serait des formes simples enracinées dans le langage qui lui, doublerait les activités de culture, de fabrication et d'interprétation du travail. Elles dépendraient chacune d'une "disposition mentale" spécifique - pour le conte, une sorte  de "morale naïve" visant à anéantir la réalité perçue comme injuste - et s'actualiseraient dans des réalisation différentes selon  les civilisations et les époques.

Juneau, M. "L'ethnologie québécoise et canadienne-française en regard des visées de la philologie et de la dialectologie" In "Mélanges en l'honneur de Luc Lacoursière. In Folklore français d'Amérique, Leméac, 1978. P. 243 - 262.
Des contes et autres matériaux folkloriques comme "ethno-textes". Apport de l'étude de textes folkloriques dans les recherches sur le lexique québécois. relevé de problèmes  à partir d'un certain nombre d'ouvrages récents. Les connaissances philologiques seraient préalables à toute approche des textes.

Kongas-Maranda. E. "Les formes élémentaires de l'art folklorique" In Mélanges en l'honneur de Luc Lacourcière. Leméac 1978. p 263 - 270.
Sur la similitude des principes structuraux  de deux codes complémentaires : l'expression verbale de la littérature orale et l'expression spatiale de l'art populaire. Les "bords d'un objet" (Boas) rempliraient les mêmes fonctions que les formules d'ouverture  et de fermeture du conte (A. Oerick); la répétition des motifs, le rythme (lié au contraste ou à la polarisation), la conventionalisation, la symbolisation etla symétrie sont présents dans les deux codes. Une esthétique populaire, partagée à la fois par l'artiste et par son auditoire, serait à la source de tels mécanismes.

Labrie-Bouthillier. V.  "Les expériences sur le transmission orale : d'un modèle individuel à un modèle collectif" In Fabula, 18 Band. H. 1/2, 1977. P 1-17.
Interrogation sur les raisons de la persistance des transformations des contes. Description d'une expérience de psychologie sur les problèmes de mémorisation et de transmission concrète d'un conte mettant en lumière les qualités d'un bon "récepteur".

Lacourcière. L. "Le conte populaire français en Amérique du Nord". In International Kongress der Volserzählungs forscher in Kiel und Kopenhagen, Berlin. Gruyter & Co. 1961p. 142 - 151.
État des recherches sur le conte populaire français en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), en 1959 : bref historique et bilan bibliographique. Les deux étapes de celles ci, pour ce qui est du conte canadien. La dominance du conte merveilleux.

Lacourcière. L " Les contes d'animaux de tradition orale au Canada français et le Roman de Renanart" In Liberté, vol 20, n°1, 1978. p. 45 -56.
Les contes d'animaux dans le conte traditionnel français en Amérique. Leur rareté relative et leur rapport avec le "Roman de Renart" Récit de trois transmissions.

Laflèche. G. "Mallarmé / Grammaire générative des contes indiens. Montréal. P.UM.. 1975. 300p.
Description générative des Contes indiens de Mallarmé, résultats de la transformation de quatre des sept Contes et légendes de l'Inde ancienne de Mary Summer. Les règles de cette transformation examinées sous l'angle sémantique (la substance) puis celle de la syntaxe (la forme), tant de l'expression que du contenu.

Lapp. J. C. " The Esthetics of Negligence/ La Fontaine'contes" In L'esprit créateur, vol III. n°3, 1963. P 108 - 115.
La "négligence" serait un art calculé, essentiel au conte, qui se doit, comme l'a écrit La Fontaine "d'attacher le lecteur, de le réjouir, d'attirer son attention, de lui plaire enfin". Exemples à l'appui. 

Larivaille, P. "L'analyse (morphologique) du récit" In "Poétique", n°19, 1974. P 368 - 388.
Critique de Propp qui, par son choix d'un corpus synchronique, aurait limité son analyse du conte et dont les fonctions, par ailleurs difficiles à cerner, constitueraient un schéma trop linéaire. Rappel des modifications suggérées par Lévi-Strauss, Greimas, Bremond et présentation d'un nouveau schéma, axé sur le héros : cinq séquences de cinq fonction chacune, leur succession chronologique et logique donnant lieu au "conte canonique".
Cf, aussi du même auteur : "Perspectives et limites d'une analyse morphologique du conte / Pour une révision du schéma de Propp" Université de Paris X - Nanterre. Centre de recherches de langue et littérature italiennes, Documents de travail et prépublications n°2. 1973.

Lemieux, G. "Les jongleurs du billochet /conteurs et contes franco-ontariens. Montréal éd. Bellarmin. 1972. 134.
Récit de la découverte de la de la littérature orale en Nouvel - Ontario, suivi de portraits d'une vingtaine de conteurs, franco - ontariens. La vocation de folkloriste, la personnalité du conteur, les problèmes de collecte. etc.

Levi-Strauss, C. "L'analyse morphologique des contes russes" In: "International Journal of slavic Linguistics an Poetics, n°3, 1960. p 122 - 149.
Différence entre le formalisme et le structuralisme. Reconnaissance de l'influence lointaine de l'école formaliste russe sur le structuralisme (via Jacobson et le Cercle linguistique de Prague)  et présentation critique de "Morphologie des contes russes de Propp. Rappel du rôle précurseur de celui-ci et formulation de réserves sur son objet d'étude (les contes populaires plutôt que les mythes), sur son obsession des explications historiques et sur les limites que lui impose le formalisme : délaisser le contenu, jugé l'arbitraire. L'erreur du formalisme consisterait à "croire qu'on puisse s'attaquer immédiatement à la grammaire et différer le lexique".

Levi-Strauss, C. "The Déduction of the Crane" In Structural Analysis of Oral Tradition. Philadelphia, Univ, of Pennsylvania Press, 1971, p3 à 21.
Sur les trois mythes de Guiana. Étude des diverses oppositions à l'oeuvre dans ces textes et de leur double fonction étiologique : expliquer à la fois l'origine du feu et celle de l'eau. Analyse des conditions d'émergence de ces mythes liés à des mécanismes de déduction empiriques et transcendantaux.


Lods, J. "L'utilisation des thèmes mythiques dans les trois versions écrites de la légendes des enfant cygnes" in "Mélanges offerts à René Crozet", Poitier. 1966, p809 - 820.
Études comparative de trois versions écrites de la légendes des enfants-cygnes (Le Dolopathos, Béatris et Alioxe). Examen des influences orales et écrites dans chacune des versions.

Lüthi, M. "Aspects of the Märchen and the legend" In Genre n°2, 1969, p  162 - 178.
Éléments de comparaison entre le Märchen et la légende : technique de narration, style, emblèmes, présence du surnaturel, thèmes privilégiés.

Lüthi, M. "Parallel Themes in Folk Narrative and in Art Literature" In: "Journal of the Folklore Institute, n°4, 1967, p3 - 16.
Analayse comparative de quelques thèmes fondamentaux (l'homme est à la source de sa propre chute, la réalité ne ressemble pas aux apparences, le "malentendu"; le faible triomphe du fort; l'impossible devient possible, l'homme n'échappe pas à sa destinée) et des motifs qui les expriment, dans la littérature "savante" et dans le folklore.

Luzel. F.M."Formules initiales et finales des conteurs en Basse-Bretagne" In Revue celtique, Vol 3, Paris, 1876 - 1878, p 336 - 341.
Quelques formules initiales utilisées par les conteurs en Basse-Bretagne. Grande fréquence de formules finales portant sur scènes des repas et des festins.

Maranda, E.K. et Maranda,P " "Structural Models in Folklore", In "Midwest Folklore", Vol XII, N°3, 1962. P 132 - 193.
En continuité avec l'anthropologie structurale et la tradition folklorique, utilisation d'une analyse de type binaire sur un corpus de textes folkloriques de genres divers. Grâce à une médiation interne ou externe, les textes exposeraient le passage entre une situation initiale et une situation finale. L'opposition situation initiale/ situation finale, de même que le succès ou l'échec de la médiation rempliraient un rôle structural dans les textes folkloriques.

Maranda, E.K. et Maranda,P " Introduction" "Structural Analysis of Oral Tradition,  Philadelphia, University of Pennsylvania Press. 1971. p IX - XXXIV.
Exposé des règles de l'analyse structurale appliquée au folklore et présentation des travaux des précurseurs. Introduction aux divers textes qui constituent le recueil: leurs convergences et divergences toriques; comment ils tendent vers une anthropologie des faits folkloriques. Importante bibliographie.

Maranda,P. " Cendrillon : théorie des graphes et des ensembles" in: "Sémantique narrative et textuelle, Paris, Larousse, 1973, p122 - 136.
Essai de définition de la structure de base de "Cendrillon". Découpage en épisodes du texte résumé. Analyse utilisant les théories des graphes et des ensembles et décrivant les mécanismes structuraux qui seraient à l'oeuvre dans le texte : structures familiales, interactions. "flip-flop" (doubles inversions en langage - ordinateur).



Maranda,P. "Le folklore à l'école" : socio - sémantique expérimentale" Mélanges en l'honneur de Luc Lacoursière", Leméac, 1978, p. 293 -312 (Éd. Jean-Claude Dupont)
Analyse d'un corpus de contes inventés par des écoliers à partir de trois personnages : un serpent, une femme et un homme.
Des attitudes culturelles se dégagent, dévoilant le rôle initiatique et le système de valeurs qui sous-tendent les explorations enfantines que sont les contes.

Marin, L. "Les contes traditionnels en Lorraines / Institutions de transfert des valeurs morales et spirituelles, Paris, (Publication de Mme L. Marin), 1964, 168p.
Études des divers types d'institutions traditionnelles qui avaient pour but de conserver, transmettre et utiliser les contes :  les réunions de bambins, de garçonnets ou de fillettes, les fêtes locales et traditionnelles, les couarails, les veillées d'hivers et d'été. Analyse du fonctionnement de chaque réunion (cadre, arrivée, invités, et exclus, activités proscrites, objet, choix des contes). Interrogation sur les causes de la disparition de telles institution.

Mathieu, M. "Analyse du récit". In "Poétique" n°30, 1977, p. 226 - 259.
Bibliographie en deux parties regroupant les références sous diverses rubriques "Structure des histoires" : les précurseurs, quelques modèles fondamentaux (morphologie, analyse structurale, sémiotique "logique et "grammaire"), les divers développement (théorie générale, folklore, récits bibliques, genres populaires, textes journalistiques et récits quotidiens). "Discours narratif" : problèmes  théoriques qui permettent de classer les ouvrages retenus. Chaque entrée comporte un résumé.

Mélétinski, E.M."L'Étude structurale et typologique du conte, dans Propp, V, Morphologie du conte, Paris, Seuil. Coll "Points", 1970. p. 201 - 254.
État présent des recherches mondiales sur le mythe, le conte et les genres narratifs, faites à partir de l'ouvrage de Propp. Présentation critique de ces recherches (Greimas, Bremont, Lévi-Strauss, Dundes, etc.) Exposé d'une méthode de classification rendue possible par le travail de Propp.

Mélétinski, E.M."Problème de la morphologie historique du conte populaire" in: "Sémiotica" n°2, 1970, p. 128 - 134.
Distinction temporelle et conséquemment morphologique entre les contes mythes primitifs et le conte de fées classiques. Par une analyse comparative, Mélétinski montre que l'on ne peut appliquer au mythe le modèle structural du conte tel que défini par Propp, ni même celui, modifié, de Greimas.

Mélétinski, E.M."Principes sémantiques d'un nouvel index des motifs et des sujets", In "Cahiers de littérature orale n°2", 1977, p. 15 - 24.
Les systèmes de classement des contes par motifs et sujets revus à la lumière de développement récents dans la théorie sémantique.

Michel, M. "A propos du conte fantastique", In Nouvelle Revue française" n°19, 1962. p 299 -305 et p. 497 - 502.
Analyse des moyens propres à provoquer le fantastique défini comme "catharsis par l'horreur" : utilisation de mots rares et de phrases équivoques, emploi systématique du je, insistance sur les garanties de toutes sortes, appel à la science, à l'invisibilité, à la nuit qui est négation du temps et de l'espace, appui constant sur un réel enchevêtré d'imaginaire. Complicité nécessaire du lecteur.

Olrik,A "Epic laws of Folk Narrative" In "The Study of Folklore" Englewood Cliffs. N.J. Prentice Hall Inc.. 1965, p129 - 141.
Présentation des lois générales, établies a priori et qui posent les règles minimales de fonctionnement des "Sagen" (conte, légende, mythe, chanson, etc.) : ouverture et fermeture : répétition : deux protagonistes dans une scène : chiffre trois; polarisation ("contrast") : jumeaux : position finale : intrigue : modèles ("patterning") tableaux/ Scènes : logique interne de la narration: unité d'action : focalisation sur le personnage principal.

Ortutay, G." Les recherches sur  le conte populaire en Hongrie/ Essai de méthodologie" In "Arts et traditions populaires" Vol. 13, n°3, 1965. P 229 - 237.
Le conte populaire hongrois (sa condamnation par l'élite, ses contacts européens, français surtout). Historique de la recherche le concernant : les premières tentatives de collectes et de systématisation par types, les influences de l'école de folklore russe, puis de l'école fonctionnaliste de Malinowski, les tendances de l'époque qui intègrent l'individualité du contenu et la situation de narration.

Patri, A "Doctrine secrète des ogres" in "Cahiers du Sud", n°324, 1954. p.203 -237
Examen du thème de l'ogre, à partir surtout des contes de Perrault : l'anthropophagie, la destruction de soi, le motif alimentaire et le motif et le motif sexuel, le modèle initiatique. Étude, en rapport avec ce thème, de certains éléments : la main, l'oeil, le regard, le chat, etc. Plusieurs références à la mythologie et à la symbolique.

Paulme D."Morphologie du conte africain" in Cahiers d'études africaines" N°45, 1972, p.131 - 163. (Repris dans la mère dévorante(
A partir d'un corpus africain, présentation de modèles de contes tirés du modèle de Propp : type ascendant, descendant, cyclique, en spirale, en sablier, en miroir et complexe (contes dans le conte). Comparaison avec des contes européens et remarques sur les valeurs propres au conte africain (importance du lignage et de la bonne entente, refus de l'ambition excessive). Les études comparatives permettraient de voir les écarts entre différents systèmes de valeurs.

Paulme D."La mère dévorante. Essai sur la morphologie des contes africains. Paris, Gallimard, 1976, 328 p.
Dix études sur le conte africain qui se situent dans la lignée de Propp. Essai de typologie et analyses comparatives, soit de variantes du même thème, soit de divers contes traitant du même thème. Mise en relief de l'originalité de ces textes et recours à l'anthropologie afin d'en dégager la signification.

Paulme D. "Cendrillon en Afrique" In "Critique" n°394, 1980 p 288 - 302.
Étude de deux variantes africaines de "Cendrillon"; Leurs modifications par rapport au conte européen (ex: le changement de sexe du personnage principal) et les mobiles qui seraient à l'origine de celles-ci.

Paulme D. et Brémond C "Le conte du "jeu de corde" et la ruse de la "Peau pourrie" en Afrique noire" In Cahiers de littérature orale n°8, 1980. p.49 - 79.
A partir de 61 exemplaires africain du "jeu de la corde", découpage en séquences permettant de distinguer deux types principaux selon que le conte est construit sur une seule ruse ou sur deux ruses enchaînées.

Péju, P. "La petite fille dans la forêt des contes" Paris, Laffont, 1980, 294p.
Proposition - antioedipienne - d'une écoute du conte par l'imaginaire. Etude de thèmes déclencheurs de rêverie : l'ombre, les automates, la mandragore, les miroirs et autres reflets, la sorcière et la fée, les animaux et l'enfant << ravi >>. Le rôle socialisant du conte pour la petite fille soumise au père, puis au prince qu'elle épouse. Une exception : Boucle d'or  qui lui offre la liberté dans la forêt. Suit un conte intitulé Le Poisson-chat.

Pop, M. "Aspect actuels des recherches sur la structure des contes". Fabula n°9. 1967, p. 70 77
Survol de diverses approches du conte et bref état présent de la recherche structurale dont l'objet est <<  le déchiffrement des motifèmes, l'étude de leurs corrélations sur le plan paradigmatique et syntagmatique, le détachement du modèle structuré >>. Suit l'analyse exemplaire d'un conte roumain.

Pop, M. " La poétique du conte populaire ", Semiotica, n°2, 1970, p.117-127
Présentation et brève analyse des travaux "de pointe " qui tendent à la constitution d'une poétique du conte. (Jolles, Jakobson, Todorov, Propp, Mélétinski, Greimas, Lévi-strauss, Bremond, etc ...). Projection d'un avenir de la recherche susceptible d'en relier les lois aux grands contextes culturels.

Propp, V. " Les transformations des contes fantastiques". Théorie de la Littérature, 
textes des formalistes russe édités par T.Todorov, Paris, Seuil, 1965, p.234-462. Repris sous le titre "Les transformations du conte merveilleux dans Morphologie du conte, Seuil, 1970, p.171-200
Le nombre total d'éléments du conte merveilleux, incluant constantes (les 31 fonction) et variables, serait d'environ 150. Une comparaison de ces éléments permet de distinguer les formes fondamentales des formes dérivées du conte et de dépister les voies de transformation des unes vers les autres. Énoncé de quelques règles de transformation à partir de l'étude des variables. Un des critères de dépistage d'une forme fondamentale serait le contenu plus ou moins religieux de certaines parties constitutives du conte.


Propp, V. "Morphologie du conte, Paris,Seuil, Coll Points. 1970 p.1-170 (première édition: 1928)

Aperçu critique des travaux antérieurs sur le conte qui, ne reposant pas sur une véritable description scientifique n'ont pu mener à un classement satisfaisant. Analyse de 100 contes merveilleux russes et découpage des récits en un certain nombre d'invariants ou fonctions.Celles-ci - action des personnages définies du point de vue de leur signification dans le même ordre. La répartition des fonctions entre les personnages permet de dénombrer 7 sphères d'action spécifiques.Définition de la séquence et mode de liaison des séquences entre elles. Le conte merveilleux serait d'un point de vue morphologique "tout développement partant d'un méfait ou d'un manque et passant par les fonctions intermédiaires pour aboutir au mariage ou à d'autres fonctions utilisées comme dénouement". Quelques exemples d'analyse.


Proust, J. "De l'exemple au conte : La correspondance de Diderot " CAIEF, n°27.1975 p.171-187 (5/FI).
Diderot nomme diversement les "récits rapportés" de sa correspondance: conte, fable, exemple etc. Son intérêt qui n'aurait rien de typologique se porterait sur l'autorité consentie à la personne dont il tient ces récits et pour ce qui est des lettres à Sophie Voland, sur leur possibilité de subversion par le désir. Diderot pratiquerait une sorte de dialectique folie-sagesse et le conte fou ou "cas" finirait par l'emporter sur l'exemple le conte sage relevant du général.

Quéré, H, Olsen,M, Le Gauffey, G, Prudy, C."Analyse narrative d'un conte littéraire : "Le signe" de Maupassan, Documents de travail, Università di Urbino n°9 Décembre 1971.
Analyse de trois temps de "Le signe" de Maupassant, à partir des travaux de Greimas : segmentation en unités narratives, constitution d'un carré sémiotique transformé au cours de la narration et code herméneutique en découlant.

Radin, P.  "La littérature des peuples primitifs", Diogène n°12, 1955 p.332.
A partir de textes surtout eskimo, amérindiens et africains (contes,légendes,chansons). Défense de la thèse voulant que les peuples primitifs aient une littérature. Réflexions sur les problèmes de transmission de cette littérature et sur les modes de création chez les peuples primitifs.

Raymond, M.  "Notes pour une histoire et une poétique de la nouvelle" vérité et  poésie, Neufchâtel, ed de la Baconniére, 1964 p. 1316147.
Les différentes conceptions de la nouvelle depuis le XVe siècle et ses ressemblance différences avec le roman et le contes.


Reaver, R.  " A  comparative Study of Folktale Structure and Musical Form ". Fabula, 16 band Heft 1/2 1975 p.47-56.
A partir de la notion de structure à séquences (Propp, Dundes) ou de structure synchronique d'oppositions binaires ( Maranda , Lévi-Strauss ) tentative d'établir des analogies entre les structures de base de la narration et de la musique. Narration du conte et structure musicale seraient liées par l'audition la structure phrastique la construction en répétitions et contrastes, les motifs, les tonalités de base. Il y aurait cinq structures "analogiques". Pour chacune un exemple musical et un exemple de conte est donné.

Ricard, F.  "Le recueil". Etudes françaises vol 12 n°1-2 p.113-133
Sur le recueil de nouvelles ou de contes, son caractère de nécessité et les diverses fores qu'il peut adopter : récit-cadre, " moderne" , "quasi-roman". Le recueil se définirait par un certain équilibre entre la discontinuité des récits et la continuité thématique.

Richard, Ph, Levy, F, De Virville, M. " Essai de description des contes merveilleux" Ethnologie française vol I n°3-4 1971 p.95-120.
A partir d'un corpus breton, présentation d'une méthode d'analyse visant à la description des contes merveilleux et reposant sur la division systématique du conte en segments qui peuvent former des séquences et des sous-séquences. Cette méthode propose l'utilisation de labels qui servent à désigner des entités (acteurs, objets, lieux, etc) et permettent leur relation avec les divers segments.
Analyse exemplaire: le château de cristal ( texte est donné en annexe)

Richard, Ph.  "Aucadet une chaîne de programmes pour la consultation et l'édition automatiques du catalogue Delarue-Tenèze ". Ethnologie française, vol II n° 3,4 1972 p.309-326.
Description de programmes d'informatique visant à permettre une exploitation documentaire automatique du corpus des contes merveilleux tel qu'établi par le catalogue Delarue Ténèze.

Robert M.  "Contes et romans". Sur le papier, Paris Grasset 1967 p.83 111.
A partir des contes des frères Grimm, définition du märchen comme obéissant aux lois du désir absolu et de l'utopie. Brève comparaison entre le conte allemand et le conte de fées français.
Examen de quelques éléments du "märchen": négation du temps et de l'espace critére de différenciation des personnages événements-clés, renversement des rôles atmosphere de "fatalité familiale", importance de la "sage-femme" comme auxiliaire du héros le plus souven "enfat abandonné ou trouvé". Portée didactique et initiatique du conte. Parallèle entre le "Märchen" et le " roman familial" tel qu'analysé par Freud.

Robert M.

Robert M.

Robert M.

Roheim. G. 

Roheim. G. 

Sapir. J.D.

Savard. R. "La transcription des contes oraux" in "Études françaises" Vol 12 n°1-2, 1976, p 51-60 (Lire l'article)

Sebillot. Paul

Sgard. J.

Simonsen, M

Smith, P.

Soriano, M.

Soriano, M.

Sozzi, L.

Stahl, S.

Sullivan, Edward D.

Tenèze. M.L

Tenèze. M.L

Tenèze. M.L

Tenèze. M.L

Tenèze. M.L

Tenèze. M.L

Thomas, C.

Thompson, R,S.

Thompson, St.

Thompson, St.

Thompson, St.

Todorov. Tzv.

Valette, B

Vansina. J.

Vernier. France

Vial, A

Von Franz, M.L

Von Franz, M.L

Von Sydow, C.W.

Vabrie, G.

Weitzman, A

Zipes J.

    

  

L'équipe du Cmlo
CMLO 15 Quai Boissier de Sauvages 30100 Alès -Tél 04 66 56 67 69
  

Catalogue doc du cmlo
Faites votre propre recherche !
buy movies
Bibliographie théorique   |  Bibliographie chants et chansons   |  Bibliographie Fables et paraboles   |  Bibliographie Les petites formes   |  Bibliographie Récit de vie  |  Bibliographie le Conte merveilleux  |  Biblio LO et ancrages culturels  |  Bibliographie de base  |  Biblio LO Russie  |  Bibliographie conte et sciences humaines  |  Recueils de contes par aires culturelles
Copyright 2004-2022 CMLO